Le Culte des Ancêtres
A Madagascar, on apprend que la distance entre l'art et l'artisanat n'est pas bien grande. Les Malgaches sont talentueux dans de nombreux domaines : musique, littérature, théâtre, danse. Ils savent tout faire avec leurs mains. On peut trouver leurs œuvres dans les galeries d'Antananarivo ou sur les marchés. La production artisanale est abondante, intéressante et à des prix abordables etc.) Razana sera consulté, invoqué. Des animaux (poulets, zébus) ou des aliments (rhum, miel, etc.) seront alors offerts en sacrifice ou en libations.
La Mort
Les Fady
Le Fomba
L’Ombiasy
Les Ody
Les Vintana
Le mpanandro
Conclusion
L’île enchante les visiteurs tant le sourire de ses habitants est spontané et l’accueil au détour d’un village est chaleureux. Les « salut vasa ! » (« salut le blanc ! ») sans retenue des enfants offerts aux étrangers vous procureront de très fortes émotions.
Chaque ethnie de l’île a ses traditions et son identité culturelle. Des traditions qui vous font danser et vibrer avec les indigènes.
Culture
Fandroana était la fête du Bain sacré, en usage autrefois chez les Merina du centre de Madagascar.
Les traditions en attribuent l'invention au roi Ralambo au XVIe siècle mais la comparaison avec les usages des peuples d'Asie du Sud-Est (Indonésie) apparentés aux Merina montre qu'il s'agit en réalité de la perpétuation de l'ancienne fête des eaux. Chez les Merina cependant, le Fandroana (qui signifie littéralement "bain") dont la célébration durait près d'une semaine avait également englobé la fête du nouvel an. Il avait été longtemps célébré au début du mois d'Asaramanitra ou Alahamady, inaugurant l'année du calendrier lunaire. À partir de l'année 1884 cependant, la célébration du Fandroana culmina le 22 novembre, à la fois jour d'anniversaire de la naissance et de l'accès au trône de la reine Ranavalona III. Le Fandroana faisait également alors office de fête nationale du Royaume merina.
Le Tsangantsaina
Le Tsangatsaiana”, mot pour mot “la levée des drapeaux “est une coutume propre à la tribu Antakarana, à Antsiranana. Il s’agit de remplacer les grands mâts qui portent les couleurs de la tribu par de nouveaux, ceci s’accompagne traditionnellement de chants, de musiques et de danses. Les deux mâts -femelle et male- s’interpénètrent pour n’en faire qu’un. Tout compte fait il faut être avisé pour comprendre qu’il ne s’agit pas d’une simple affaire de menuiserie mais d’une rite au sens propre du terme.
Le Famadihana
Le famadihana, ou retournement des morts, est une coutume funéraire que l'on rencontre dans la plupart des tribus de Madagascar. Bien qu'apparu assez tardivement semble-t-il dans l'île (peut-être seulement après le XVIIesiècle), tout au moins sous sa forme actuelle, le famadihana se situe dans le prolongement de la vieille coutume des « doubles funérailles » très répandue avant l'époque moderne en Asie du Sud-Est mais aussi en egypte antiqueainsi que dans le Proche-Orient ancien (dans l'ancien Israël, à Babylone ou par les zoroastriens en Perse)et dans la Grèce antique.
Anivorano est un village situé au milieu d’une savane aride qui doit sa renommée à son lac légendaire. La légende raconte qu’un visiteur voulu boire de l’eau après un long voyage. Mais personne ne lui en octroya. Choqué, il quitta le village. Les eaux commencèrent à monter et la population fût transformée en crocodiles.
Toujours considérés comme sacrés, ces reptiles représentent les ancêtres de la population locale. Des sacrifices, des offrandes et des rituels sont encore effectués pour demander bénédiction, descendance et prospérité.
L'Alahamady Be
Au mois de mars du calendrier grégorien, on célèbre à Madagascar, le premier jour de l'année traditionnelle malgache ou « Alahamady be ». La nuit qui précède ce jour de l'An correspond à la première pleine lune de l’année. L'éphéméride malgache est conçue suivant le mouvement astral. En effet, la notion de l'espace-temps est liée à la notion de destin chez les malgaches, et c'est cette considération qui régit son univers socioculturel. Basée sur le calendrier lunaire et la saison des récoltes, la date de cette fête varie d'une année à l'autre. En général, l'année qui dure 354 jours se subdivise en 12 mois lunaires de 28 jours, et la semaine malgache commence le jeudi et se termine le mercredi. La fête du Nouvel An dure plusieurs jours avec danses, musiques, hira gasy, divers jeux, lampions, kabary et de la viande de zébu à profusion.
Les Ombiasy (marabout, guérisseur, shamn, sorcier
Les Ombiasy (Guérisseur, Shaman) du sud, les Antanadroy, pratiquent le tirage du Sikidy, a travers des graines d'un arbre sacré. Ils prédisent l'avenir. Les ombiasy, ont tous leurs spécialités, tous les malgaches presque tous les malgaches pratiquent la croyance des ombiasy, seul le noms suivant la région, mais ils sont toujours consultés pour toutes décisions à prendre.
Les jumeaux de Mananjary
La naissance de jumeaux est considérée par les populations antambahoaka de la région de Mananjary comme un mauvais signe. L’existence de l’exclusion des enfants jumeaux de la famille d’origine constitue l’un des traits distinctifs de la société antambahoaka. Cette situation perdure jusqu’à nos jours et peu d’études scientifiques ont été menées pour analyser profondément le tabou sur les jumeaux, appelés par les Antambahoaka : fady kàmbaña.
Le Joro orana Asarabe
Joro orana, Asarabe Alakaosy, Joro Hasarabe : il s'agit en fait, sous des appellation différentes suivant les régions où elle est pratiquée, d'une seule et même, tradition observée chez les paysans Sihanaka riverains du lac Alaotra. La cérémonie a pour objet de demander la bénédiction divine et des ancêtres pour que la région soit assurée d'une meilleure saison de pluies, gage d'une récolte abondante. Un zébu est sacrifié (joro) en guise d'offrande. C'est une occasion de réjouissances collectives qui peuvent durer jusqu'à trois jours.
Les Taovolo
A Madagascar, la coiffure tient une place prépondérante depuis toujours. Cela relève de l’esthétique du corps, qui s’apparente à l’individualité. Traditionnellement la culture malgache se conforme à un certain esprit de groupe, l’identité est clanique. C’est-à dire qu’on appartient à un groupe: on est fils de quelqu’un, on appartient à une lignée et l’identité sociale de l’individu s’exprime dans le collectif. Il y a alors peu d’endroit où il peut s’affirmer en tant que personne et individu, où il a tout le loisir de s’affirmer en tant que lui-même.
Moraingy
C'est un sport qui se pratique essentiellement dans les villages côtiers. Cette manifestation sportive qui met deux jeunes gens face à face est souvent l'occasion de réunir une partie de la population qui clame son enthousiasme et soutien ses préférés. À Analalava (nord-ouest) la traditionnelle partie de "Moraingy" vient interrompre le calme et l'inactivité dominicale. Sur la place centrale se forme alors un cercle qui entoure et encourage les protagonistes. Moins brutal que la boxe, ce sport demande agilité, rapidité et souplesse. Grands écarts, réception sur les mains, élancement des jambes. Ce sport spectaculaire et physique était autrefois une manière de s'entraîner au combat.
Savika
Le Savika est une des mille facettes de la place du zébu dans la culture d’un pays à dominante rurale où, des travaux des champs aux fêtes familiales, rien ne se conçoit sans son apport d’indispensable auxiliaire ou de victime expiatoire. Là où l’usage de l’araire n’a pas encore été vulgarisé le labour se fait en tandem jusqu’à ce que, remodelés par les éclats de glaise, hommes et zébus ne soient plus que d’étranges silhouettes fantasmagoriques. En pays Betsileo la fin de la pénible préparation des rizières donne souvent lieu à des Savika spontanés où chacun jette les dernières forces qui lui restent.
Sambatra
La circoncision collective du sambatra, c'est une occasion qui permet aux garçonnets de devenir des hommes au sein de la communauté.
La cérémonie du sambatra dure quatre semaines. C'est une fête qui mobilise des milliers de personnes venues de tout le pays. Pendant la fête les Antambahoaka explosent totalement.
Le Hira Gasy
Le vakodrazana ou hira gasy1, est un spectacle populaire de Madagascar assimilable au théâtre populaire ou à l'opérette. Composé de musique, de chants et de danses propre à la culture des peuples des hauts plateaux centraux de Madagascar (les Merina en particulier), les représentations se déroulent indifféremment en plein air ou en salle. La mise en scène implique souvent le port de costumes très colorés (les hommes peuvent par exemple porter des tuniques malabary rouge vif et les femmes, toujours en lamba, portent parfois des robes roses ou vertes).
Le Lamba
Le " lamba " est la pièce principale du costume traditionnel malgache, il renferme toute une culture.
Le " lamba " est le vêtement emblématique des malgaches. Il est porté à la fois par les hommes et les femmes toute leur vie durant, et même jusque par delà les tombes.
Fanorona
Son histoire mal connue laisse libre cours à l'imagination et à des hypothèses basées sur des traditions orales vieilles de plus de cinq siècles. Plusieurs dictons populaires s'inspirent de la passion pour ce jeu. "Jouer trois contre cinq fait perdre le royaume" par allusion à Andriantompokoindrindra ou "la causerie fait perdre le temps, le fanorona fait oublier le devoir".
La plupart des souverains Merina étaient de grands joueurs de fanorona et l'on retrouve des jeux taillés à même le rocher sur la plupart des "Rova" situés sur les collines aux environs d'Antananarivo.
Alin-dratsy
La veille du Nouvel An malgache, appelée ALIN-DRATSY, la femme est obligée de retourner auprès de son mari. La femme qui a quitte le toit conjugal pour aller vivre dans sa famille et qu’on l’appelle VAVIMISINTAKA, doit passer la nuit du FANDROANA, jour des rejouissances dynastiques et populaires chez son mari, présent ou non a sa demeure...
Le Kabary
Le « kabary » confirme la place occupée par l'oralité dans la civilisation malgache. Cette pratique oratoire a fondé ses origines depuis les temps immémoriaux. De l'époque où il suppléait plusieurs attributs dans la société : administratif, royal, militaire, festif, ainsi que d'autres situations qui requéraient un savoir-parler efficace et surtout efficient.
Il existe plusieurs expressions qui ont traversé les générations, témoignant de l' ancrage du kabary dans toutes les strates sociales du pays, comme Kabarin'andriana, Ny teny diso tsy mba kabary, Kabary ambony vavahady, etc.
Le Sampy
Le sampy est une amulette ou une idole d'importance spirituelle et politique parmi de nombreux groupes ethniques à Madagascar . Amulettes et des idoles fabriquées à partir de matériaux naturels variés ont occupé une place importante dans de nombreuses communautés malgaches depuis des siècles. Ody, amulettes personnelles croyaient à protéger ou à répartir les compétences au porteur, étaient des objets communs possédés par n'importe qui, enfants esclaves des rois. Le nom sampy a été donnée à ces amulettes que, si physiquement impossible de distinguer ody, étaient distinctes dans ce que leurs pouvoirs étendus sur toute une communauté. Le sampy étaient souvent personnifiée - avec une personnalité distincte - et offert leur propre maison avec gardiens dédiés à leur service.
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