Madagascar : culture et arts traditionnels du "huitième continent"

     L’origine complexe du peuple Malgache a créé des coutumes diverses et particulières. <br>     En dépit des nombreuses configurations ethniques et des notions de clans, le pays véhicule un même langage et la croyance à la puissance des ancêtres défunts est répandue

Êtes-vous fatigué de passer des heures à écrire des textes sans obtenir le résultat escompté?


Le Culte des Ancêtres

 
     Bien que la croyance traditionnelle manifeste l’existence d’un seul Dieu, omniprésent et omnipotent portant le nom d’Andriamanitra (le Seigneur Parfumé) ou celui d’Andriananahary (le Seigneur Créateur), c’est plutôt vers les ancêtres divinisés ou «Razana» que se portera son culte. Le culte des ancêtres est une cé lébration de la «science de la vie», car les défunts sont porteurs de pouvoir et son défenseurs de la vie sur terre, maté
rielle autant que spirituelle.
     Chaque ancêtre garde son individualité et ses attaches familiales.
     Son pouvoir est révélé à travers des «ordres sacrés» qui dictent l’organisation politique, culturelle, médicale de la famille ou de la communauté.   La croyance considère que certains sinistres tels que les accidents, les maladies sont les conséquences d’un manquement au culte des ancêtres.
     C’est une justice infligée par ceux-ci pour avoir violé un «fady» (tabou), par exemple.
     A chaque grande occasion marquant la vie (construction d’une maison ou d’une pirogue, d’un mariage,

     A Madagascar, on apprend que la distance entre l'art et l'artisanat n'est pas bien grande. Les Malgaches sont talentueux dans de nombreux domaines : musique, littérature, théâtre, danse. Ils savent tout faire avec leurs mains. On peut trouver leurs œuvres dans les galeries d'Antananarivo ou sur les marchés. La production artisanale est abondante, intéressante et à des prix abordables etc.) Razana sera consulté, invoqué. Des animaux (poulets, zébus) ou des aliments (rhum, miel, etc.) seront alors offerts en sacrifice ou en libations.

La Mort

      La mort, pour la religion traditionnelle malgache, marque le passage du rang d’être humain au haut rang d’ancêtre (Razana).
     Ce dernier dominera d’un autre mon de les générations nouvelles qui le craindront et l’honoreront à leur tour. Trois cérémonies importantes accompagnent la mort. Il s’agit des funérailles, du «Famadihana» (exhumation) et des sacrifices.
     Bien entendu les formes que peuvent prendre des cérémonies diffèrent suivant les régions.
 

Les Fady

Fady peut se traduire par tabou.
Ainsi, l’autorité de Razana est dictée à travers des ordres qui s’accompagnent de fady. Enfeindre un fady équivaut à se rendre coupable envers les ancêtres.
De ce fait, une complexité et une diversité importante d’interdits se créent en fonction de chaque personne selon son sexe, son appartenance familiale ou communautaire, mais également, selon le lieu (espace) et la période (temps).
Par exemple, une personne peut être soumise à un fady communautaire (ne pas manger de porc), un fady temporel (ne pas travailler le mardi), ainsi qu’à un fady géographique (interdisant de transporter telle matière sur une rivière ou parler devant un endroit précis).
Pécher contre le tabou entraîne toujours un châtiment. Outre les tabous qui reposent sur le «serment des ancêtres», il existe aussi le tabou qui a une relation avec les charmes malgaches (ondy ou sampy). A chaque charme sont attachées plusieurs choses qui sont taboues. Pécher contre le tabou entraîne ici maladie ou mort. En revanche, les péchés d’inadvertance contre un tabou peuvent être pardonnés sans trop de difficulté.
 

Le Fomba

L’usage peut au fil du temps dériver sur une tradition ou Fomba (coutume).
S’opposer à la coutume entraînerait un châtiment de la part des ancêtres.
 

L’Ombiasy

Les Malgaches ont depuis des générations appris à connaître les plantes et leurs propriétés.
Les sorciers ou guérisseurs appelés Ombiasy possèdent certaines connaissances et des pouvoirs de guérison basés sur les matières naturelles.
Ils sont connus pour avoir la faculté d’entrer en contact avec les ancêtres qui leur dicteront les méthodes à employer, afin de guérir telle ou telle maladie oumanifestation clinique.
Les sorciers jouent évidemment un rôle important au sein de la communauté tant sur le plan politique que social. Il existe une deuxième catégorie de sorciers appelés Mpamosavy, qui au contraire pratiquent une forme de magie noire et usent de sortilèges à des fins malfaisantes. Ils sont de ce fait craints et méprisés par la population. L’accès au tombeau familial leur est d’ailleurs interdit.
 

Les Ody

Les sorciers délivrent des amulettes ou charmes appelés Ody (talismans).
Ils sont composés de diverses matières, comme des morceaux de bois, de la corne de zébu, des coquillages, des plantes, des pièces de monnaie ou encore perles... Le mohara, par exemple est un talisman dont les pouvoirs varient selon sa composition. Son détenteur peut espérer richesse, pouvoir et réussite sentimentale.
Ce pouvoir est obtenu en échange de certains sacrifices.
 

Les Vintana

 
Les vintana (destinées) rythment la vie quotidienne (sociale, culturelle et spirituelle) des malgaches, particulièrement chez les Antemoro.
Dérivés de l’astrologie et du calendrier lunaire arabes, ils sont un appel au sens complexe de la destinée. En fonction des phases des astres et essentiellement de la lune, les actes importants de la vie en seront influencés.
Entreprendre la construction d’une maison ou d’une pirogue, fixer la date d’un mariage, autant de questions qui seront résolues à l’aide des
vintana.
 

Le mpanandro

 
Le Mpanandro (devin) est un personnage important qui fait office d’astrologue, et dont la connaissance est intimemet liée aux vintana. Il est une des figures les plus respectées du village puisqu’il détermine les jours de meilleures auspices pour les activités importantes (rencontre, travail,voyage). Une méthode appelée sikidy est utilisée pour déterminer l’avenir. Les prédictions sont analysées et influenceront les décisions et autres actions de la vie communautaire.Le Famorana
On attribue généralement l’origine du Fomorana (circoncision) aux Arabes et émigrés islamisés venus peupler jadis Madagascar. Dans la tradit
ion malgache tout enfant mâle doit être circoncis afin d’acquérir sa virilité. Dans les villages, lorsque le nombre de jeunes gens est devenu conséquent on décide alors d’engager la traditionnelle cérémonie. Celle-ci a lieu généralement durant la saison sèche et fraîche, c’est à dire entre juin et septembre. Elle donne lieu à de grandes festivités. Certaines circoncisions collectives réunissent plusieurs milliers de personnes comme chez les Antambahoaka de Mananjary avec la fête du Sambatra qui a lieu tous les sept ans.
Savoir-vivre et coutumes
- Les Malgaches sont de contact facile, même si certains peuvent se montrer assez introvertis,notamment face aux vazaha (nous, quoi !). Ce terme désigne à l'origine les pirates... et, par extension, à la fois l'étranger et le Blanc. Il renvoie en réalité plus à un statut qu'à une couleur de peau. Ce statut a un rapport avec la richesse, mais désigne aussi celui qui possède des connaissances, qui a de l'aisance, ou parfois le patron !
Le rapport économique déséquilibré en notre faveur doit particulièrement nous engager à la retenue et à la réserve.
- Une évidente prudence est à observer dans les lieux et sites sacrés, dont l'accès est souvent régi par un ensemble de fady (interdits ou tabous) très variés d'une région à l'autre. Il est parfois tout simplement interdit de pénétrer sur certains terrains, ceux comportant des tombeaux notamment.
- Les cérémonies et tombeaux : on peut voir un grand nombre d'édifices mortuaires et de tombeaux, mais leur symbolisme dépasse celui de nos cimetières. Outre qu'il est interdit d'y toucher, il faut absolument penser, par exemple, à ne pas uriner aux alentours. Idem pour un arbre sacré dont
vous ne soupçonniez pas qu'il l'était. Parfois, des tombeaux peuvent avoir l'air abandonnés, mais ils ne le sont jamais.
Pour les cérémonies quelles qu'elles soient, se renseigner localement sur les coutumes régionales est un impératif.
 

Conclusion

A travers ces quelques coutumes, apparaissent les traits caractéristiques de la société et de la mentalité malgaches.Pour le malgache, l’individu ne peut exister qu’au sein de sa famille, de son groupe auquel il se trouve toujours lié.Son devoir est d’y vivre en harmonie avec les autres membres du groupe.
La société exige de l’individu le savoir-vivre en groupe, c’est dire que l’individualisme n’est pas permis, d’autant plus que toutes les pratiques sociales sont basées sur la solidarité.Dans les relations entre individus ou entre groupes, la parenté tient un rôle fondamental.Très complexe, la parenté malgache comprend plusieurs degrés et catégories : Les parents directs pour un individu sont ses père et mère, ses frères et sœurs, les frères et sœurs de ses parents et leurs enfants respectifs, les grands-parents paternels et maternels et leurs frères et sœurs ; Les parents par alliance, sont ceux apparentés par le mariage, l’époux ou l’épouse de ses frères et sœurs, de ceux de ces oncles et tantes, de ses grands-oncles et grand-tantes, des cousins, etc.
Il existe également d’autres formes d’alliances, l’alliance par fraternité de sang, contractée par deux individus qui se sont jurés assi stance mutuelle toute leur vie.
Par le sang qu’ils se sont échangé, ces deux individus sont considérés comme des frères consanguins. Le respect des Anciens est également une particularité des malgaches. Les Anciens en tant que dépositaires des valeurs ancestrales servent de référence aux générations actuelles et futures pour la sauvegarde de leur identité culturelle. Ce respect des Anciens ou des Ancêtres a été, au cours des siècles, pour les Malgaches, le garant de leur personnalité nationale, devant la pénétration de la culture étrangère.

L’île enchante les visiteurs tant le sourire de ses habitants est spontané et l’accueil au détour d’un village est chaleureux. Les « salut vasa ! » (« salut le blanc ! »)  sans retenue des enfants offerts aux étrangers vous procureront de très fortes émotions.

Chaque ethnie de l’île a ses traditions et son identité culturelle. Des traditions qui vous font danser et vibrer avec les indigènes.

 

Culture

 

Le mariage à la malgache
 
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Traditionnellement, le mariage est conclu dès lors que les formalités coutumières ont été accomplies et principalement lorsque la donation du vodiondry ou fandeo, fafy, diafotaka, orimbato, fanokoana, etc… a été faite.
 
Le Fandrtoana malagasy
 
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Fandroana était la fête du Bain sacré, en usage autrefois chez les Merina du centre de Madagascar.

Les traditions en attribuent l'invention au roi Ralambo au XVIe siècle mais la comparaison avec les usages des peuples d'Asie du Sud-Est (Indonésie) apparentés aux Merina montre qu'il s'agit en réalité de la perpétuation de l'ancienne fête des eaux. Chez les Merina cependant, le Fandroana (qui signifie littéralement "bain") dont la célébration durait près d'une semaine avait également englobé la fête du nouvel an. Il avait été longtemps célébré au début du mois d'Asaramanitra ou Alahamady, inaugurant l'année du calendrier lunaire. À partir de l'année 1884 cependant, la célébration du Fandroana culmina le 22 novembre, à la fois jour d'anniversaire de la naissance et de l'accès au trône de la reine Ranavalona III. Le Fandroana faisait également alors office de fête nationale du Royaume merina.

Le Tsangantsaina

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Le Tsangatsaiana”, mot pour mot “la levée des drapeaux “est une coutume propre à la tribu Antakarana, à Antsiranana. Il s’agit de remplacer les grands mâts qui portent les couleurs de la tribu par de nouveaux, ceci s’accompagne traditionnellement de chants, de musiques et de danses. Les deux mâts -femelle et male- s’interpénètrent pour n’en faire qu’un. Tout compte fait il faut être avisé pour comprendre qu’il ne s’agit pas d’une simple affaire de menuiserie mais d’une rite au sens propre du terme.

Le Famadihana

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Le famadihana, ou retournement des morts, est une coutume funéraire que l'on rencontre dans la plupart des tribus de Madagascar. Bien qu'apparu assez tardivement semble-t-il dans l'île (peut-être seulement après le XVIIesiècle), tout au moins sous sa forme actuelle, le famadihana se situe dans le prolongement de la vieille coutume des « doubles funérailles » très répandue avant l'époque moderne en Asie du Sud-Est mais aussi en egypte antiqueainsi que dans le Proche-Orient ancien (dans l'ancien Israël, à Babylone ou par les zoroastriens en Perse)et dans la Grèce antique.

Le Fitampoa
 
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Le Fitampoa est pratiqué par des Sakalava, les Sakalava de Menabe (il y a deux groupe de Sakalava, ceux de Boina et ceux de Menabe). Toujours avec les reliques des ancêtres, qui sont sortis de leur " Zomba " pour aller jusqu’à Ampasy. Les danses, les chants et la lutte traditionnelle "moraingy" sont au rendez-vous. Les reliques des ancêtres sont en contact avec le monde des vivants durant une semaine.
 
Les Ohabolana
 
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On connaît un peuple par ses proverbes. Car, ce qui est le plus près du coeur et le plus cher à une nation, sa façon d'envisager la vie, comment y sont distribués honneur et déshonneur, ce qui a ses yeux est bon ou mauvais, apparaît clairement dans ses proverbes.
 
Du Ohabolana au Hain-teny, des textes érotiques et obscures relevant de la joute verbale et de la parole d'élite, qui suppose une science, et comme des textes rhétoriques récelant les clefs de toute poésie.

 

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Anivorano est un village situé au milieu d’une savane aride qui doit sa renommée à son lac légendaire. La légende raconte qu’un visiteur voulu boire de l’eau après un long voyage. Mais personne ne lui en octroya. Choqué, il quitta le village. Les eaux commencèrent à monter et la population fût transformée en crocodiles.

Toujours considérés comme sacrés, ces reptiles représentent les ancêtres de la population locale. Des sacrifices, des offrandes et des rituels sont encore effectués pour demander bénédiction, descendance et prospérité.

L'Alahamady Be

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Au mois de mars du calendrier grégorien, on célèbre à Madagascar, le premier jour de l'année traditionnelle malgache ou « Alahamady be ». La nuit qui précède ce jour de l'An correspond à la première pleine lune de l’année. L'éphéméride malgache est conçue suivant le mouvement astral. En effet, la notion de l'espace-temps est liée à la notion de destin chez les malgaches, et c'est cette considération qui régit son univers socioculturel. Basée sur le calendrier lunaire et la saison des récoltes, la date de cette fête varie d'une année à l'autre. En général, l'année qui dure 354 jours se subdivise en 12 mois lunaires de 28 jours, et la semaine malgache commence le jeudi et se termine le mercredi. La fête du Nouvel An dure plusieurs jours avec danses, musiques, hira gasy, divers jeux, lampions, kabary et de la viande de zébu à profusion.

Les Ombiasy (marabout, guérisseur, shamn, sorcier

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Les Ombiasy (Guérisseur, Shaman) du sud, les Antanadroy, pratiquent le tirage du Sikidy, a travers des graines d'un arbre sacré. Ils prédisent l'avenir. Les ombiasy, ont tous leurs spécialités, tous les malgaches presque tous les malgaches pratiquent la croyance des ombiasy, seul le noms suivant la région, mais ils sont toujours consultés pour toutes décisions à prendre.

Les jumeaux de Mananjary

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La naissance de jumeaux est considérée par les populations antambahoaka de la région de Mananjary comme un mauvais signe. L’existence de l’exclusion des enfants jumeaux de la famille d’origine constitue l’un des traits distinctifs de la société antambahoaka. Cette situation perdure jusqu’à nos jours et peu d’études scientifiques ont été menées pour analyser profondément le tabou sur les jumeaux, appelés par les Antambahoaka : fady kàmbaña.

Le Joro orana Asarabe

Joro orana, Asarabe Alakaosy, Joro Hasarabe : il s'agit en fait, sous des appellation différentes suivant les régions où elle est pratiquée, d'une seule et même, tradition observée chez les paysans Sihanaka riverains du lac Alaotra. La cérémonie a pour objet de demander la bénédiction divine et des ancêtres pour que la région soit assurée d'une meilleure saison de pluies, gage d'une récolte abondante. Un zébu est sacrifié (joro) en guise d'offrande. C'est une occasion de réjouissances collectives qui peuvent durer jusqu'à trois jours.

Les Taovolo

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A Madagascar, la coiffure tient une place prépondérante depuis toujours. Cela relève de l’esthétique du corps, qui s’apparente à l’individualité. Traditionnellement la culture malgache se conforme à un certain esprit de groupe, l’identité est clanique. C’est-à dire qu’on appartient à un groupe: on est fils de quelqu’un, on appartient à une lignée et l’identité sociale de l’individu s’exprime dans le collectif. Il y a alors peu d’endroit où il peut s’affirmer en tant que personne et individu, où il a tout le loisir de s’affirmer en tant que lui-même.

Moraingy

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C'est un sport qui se pratique essentiellement dans les villages côtiers. Cette manifestation sportive qui met deux jeunes gens face à face est souvent l'occasion de réunir une partie de la population qui clame son enthousiasme et soutien ses préférés. À Analalava (nord-ouest) la traditionnelle partie de "Moraingy" vient interrompre le calme et l'inactivité dominicale. Sur la place centrale se forme alors un cercle qui entoure et encourage les protagonistes. Moins brutal que la boxe, ce sport demande agilité, rapidité et souplesse. Grands écarts, réception sur les mains, élancement des jambes. Ce sport spectaculaire et physique était autrefois une manière de s'entraîner au combat.

Savika

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Le Savika est une des mille facettes de la place du zébu dans la culture d’un pays à dominante rurale où, des travaux des champs aux fêtes familiales, rien ne se conçoit sans son apport d’indispensable auxiliaire ou de victime expiatoire. Là où l’usage de l’araire n’a pas encore été vulgarisé le labour se fait en tandem jusqu’à ce que, remodelés par les éclats de glaise, hommes et zébus ne soient plus que d’étranges silhouettes fantasmagoriques. En pays Betsileo la fin de la pénible préparation des rizières donne souvent lieu à des Savika spontanés où chacun jette les dernières forces qui lui restent.

Sambatra

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La circoncision collective du sambatra, c'est une occasion qui permet aux garçonnets de devenir des hommes au sein de la communauté.

 La cérémonie du sambatra dure quatre semaines. C'est une fête qui mobilise des milliers de personnes venues de tout le pays. Pendant la fête les Antambahoaka explosent totalement.

Le Hira Gasy

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Le vakodrazana ou hira gasy1, est un spectacle populaire de Madagascar assimilable au théâtre populaire ou à l'opérette. Composé de musique, de chants et de danses propre à la culture des peuples des hauts plateaux centraux de Madagascar (les Merina en particulier), les représentations se déroulent indifféremment en plein air ou en salle. La mise en scène implique souvent le port de costumes très colorés (les hommes peuvent par exemple porter des tuniques malabary rouge vif et les femmes, toujours en lamba, portent parfois des robes roses ou vertes).

Le Lamba

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Le " lamba " est la pièce principale du costume traditionnel malgache, il renferme toute une culture.
Le " lamba " est le vêtement emblématique des malgaches. Il est porté à la fois par les hommes et les femmes toute leur vie durant, et même jusque par delà les tombes.

Fanorona

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Son histoire mal connue laisse libre cours à l'imagination et à des hypothèses basées sur des traditions orales vieilles de plus de cinq siècles. Plusieurs dictons populaires s'inspirent de la passion pour ce jeu. "Jouer trois contre cinq fait perdre le royaume" par allusion à Andriantompokoindrindra ou "la causerie fait perdre le temps, le fanorona fait oublier le devoir".

La plupart des souverains Merina étaient de grands joueurs de fanorona et l'on retrouve des jeux taillés à même le rocher sur la plupart des "Rova" situés sur les collines aux environs d'Antananarivo.

Alin-dratsy

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La veille du Nouvel An malgache, appelée ALIN-DRATSY, la femme est obligée de retourner auprès de son mari. La femme qui a quitte le toit conjugal pour aller vivre dans sa famille et qu’on l’appelle VAVIMISINTAKA, doit passer la nuit du FANDROANA, jour des rejouissances dynastiques et populaires chez son mari, présent ou non a sa demeure...

Le Kabary

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Le « kabary » confirme la place occupée par l'oralité dans la civilisation malgache. Cette pratique oratoire a fondé ses origines depuis les temps immémoriaux. De l'époque où il suppléait plusieurs attributs dans la société : administratif, royal, militaire, festif, ainsi que d'autres situations qui requéraient un savoir-parler efficace et surtout efficient.
Il existe plusieurs expressions qui ont traversé les générations, témoignant de l' ancrage du kabary dans toutes les strates sociales du pays, comme Kabarin'andriana, Ny teny diso tsy mba kabary, Kabary ambony vavahady, etc.

Le Sampy

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Le sampy est une amulette ou une idole d'importance spirituelle et politique parmi de nombreux groupes ethniques à Madagascar . Amulettes et des idoles fabriquées à partir de matériaux naturels variés ont occupé une place importante dans de nombreuses communautés malgaches depuis des siècles. Ody, amulettes personnelles croyaient à protéger ou à répartir les compétences au porteur, étaient des objets communs possédés par n'importe qui, enfants esclaves des rois. Le nom sampy a été donnée à ces amulettes que, si physiquement impossible de distinguer ody, étaient distinctes dans ce que leurs pouvoirs étendus sur toute une communauté. Le sampy étaient souvent personnifiée - avec une personnalité distincte - et offert leur propre maison avec gardiens dédiés à leur service.

Source


Beeso

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