Karité : Découvrez ce produit aux multiples visages et au multiples utilisations

Si vous aimez prendre soin de vous, nul doute que vous avez déjà entendu parler ou même utilisé du beurre de karité, célèbre pour ses nombreuses vertus et ses effets bénéfiques sur la peau et les cheveux.

Êtes-vous fatigué de passer des heures à écrire des textes sans obtenir le résultat escompté?


 Mais connaissez-vous vraiment cet ingrédient utilisé en cosmétique ou en cuisine ? Aujourd’hui, nous vous proposons de partir à la découverte de ce produit aux multiples facettes en compagnie de Carole Tawema, fondatrice de Karethic, une marque de cosmétiques certifiés biologiques, équitables et cruelty-free.

Carole Tawema, fondatrice de Karethic - Photo : Karethic
Carole Tawema, fondatrice de Karethic – Photo : Karethic

 

Carole Tawema est française d’origine béninoise. Avec sa soeur, Glwadys, elles ont grandi au contact des femmes gardiennes de l’arbre de karité. Dès l’adolescence, elle savait que son projet professionnel la mènerait à contribuer au développement du continent africain. Alors, lorsque vient le temps de réaliser son mémoire de fin d’études en école de commerce, le sujet s’impose de lui même, ce sera : le karité et les femmes.

« Ce mémoire de fin d’études m’a permis de comprendre l’immense injustice faite aux femmes productrices de karité à la base de cette industrie. »

L'arbre de Karité et ses fruits - Photo : Karethic
L’arbre de Karité et ses fruits – Photo : Karethic

Le karité et ses multiples visages

Le karité est un arbre qui pousse en Afrique de l’Ouest. Ses noix sont récoltées et utilisées pour fabriquer le beurre de karité, un produit aux mille vertus que l’on retrouve aussi bien dans la cosmétique que dans la cuisine traditionnelle africaine.

Depuis des siècles en Afrique, le véritable beurre de karité apporte bien-être et beauté aux femmes comme aux hommes. Un soin cosmétique « miracle » dont le commerce s’est développé en Europe à partir du XIVe siècle.

Le véritable beurre de karité - Photo : Karethic
Le véritable beurre de karité – Photo : Karethic

Pour obtenir ce beurre, il faut broyer ou concasser l’amande de la noix récoltée sur l’arbre afin d’en extraire l’huile. L’extraction peut ensuite être réalisée par solvant ou par cuisson, deux méthodes rentables pour les industriels mais aussi polluantes et qui nécessitent de passer par une étape de raffinage qui altère considérablement la qualité du beurre de karité obtenu. L’extraction par pression à froid, quant à elle, préserve les principes actifs du karité. Le produit fini est pur, riche en nutriments et se conserve beaucoup plus longtemps.

Comment faire la différence ? Une question piège, car les mentions « Bio », « Naturel » ou « Pur » n’ont pas de rapport avec le raffinage. Le véritable test se fait à l’ouverture du pot. Un beurre de karité raffiné sera blanc, sans odeur et aura une texture dure, pâteuse ou granuleuse suivant le procédé de raffinage. Un beurre de karité non-raffiné et issus d’une pression à froid est jaune, a une odeur gourmande et fond au contact du corps.

Le véritable beurre de karité - Photo : Karethic
Le véritable beurre de karité – Photo : Karethic

Pour Karethic, pouvoir faire cette différence entre un produit noble et un produit dégradé par le processus industriel est essentiel. L’entreprise parle même aujourd’hui de beurre de karité Grand Cru pour valoriser la qualité des matières premières, les savoir-faire mis en œuvre pour arriver au produit fini et le travail des femmes qui ont œuvré pour arriver à ce résultat exceptionnel.

L'étape du barratage - Photo : Karethic
L’étape du barratage – Photo : Karethic

Lutter contre la surexploitation

Karité raffiné ou non-raffiné, la question est importante, car il en va de la qualité du produit pour le consommateur. Pour autant, la véritable injustice, c’est celle d’une filière mise en danger par la surexploitation industrielle et ses conséquences environnementales, socio-économiques et culturelles potentielles.

Du point de vue environnemental, nous avons déjà évoqué que l’étape du raffinage pouvait faire appel à des produits polluants. Plus largement, si cette étape du raffinage s’avère nécessaire pour certains industriels, c’est que la matière première, les amandes de karité, commence à être surexploitée. La récolte se fait de plus en plus intensive, sans s’attarder sur la qualité et la maturité des noix de karité. Un cercle vicieux dangereux. En effet, l’arbre de karité naturel ne se cultive pas et n’est pas protégé. Cette surexploitation met donc en danger toute la filière.

Le parc national de la Pendjari au Bénin - Photo : Karethic
Le parc national de la Pendjari au Bénin – Photo : Karethic

Du point de vue socio-économique, l’exploitation industrielle du karité a retiré des mains des travailleuses la partie transformation du produit, les réduisant à de simples « collectrices ». Culturellement, ce sont les femmes qui ramassent les noix de karité. Sans ce travail, rien n’est possible. Autrement dit, quel que soit le processus de fabrication, les femmes africaines sont la base de l’industrie du beurre de karité. Un rôle crucial, négligé par les multinationales.

Pour lutter contre ces phénomènes, la démarche locale de Karethic veut « rendre une part de l’activité de transformation aux productrices de karité, à partir d’outils de production écologiques adaptés à leur environnement, pour qu’elles captent une plus grande part de la valeur ajoutée créée dans cette industrie ».

Les productrices du karité - Photo : Karethic
Les productrices du karité – Photo : Karethic

Comment ? Avec des low-techs ou bien en favorisant l’émergence d’activités complémentaires : la création de ruches par exemple pour développer un miel de fleur de karité et permettre aux exploitantes de tirer des revenus additionnels de leur activité tout en protégeant les écosystèmes.

Une situation qui ne se règlera pas en un claquement de doigts, mais pour laquelle Carole et ses équipes œuvrent au quotidien. La prise de conscience a d’ailleurs commencé :

« Les femmes avec lesquelles nous travaillons ont compris que cela passe aussi par l’éducation de leurs enfants, et notamment des filles. Le revenu supplémentaire qu’elles tirent de l’activité de transformation est donc essentiellement utilisé pour la scolarisation des futures générations. Une génération en charge de faire reconnaître et préserver les ressources naturelles et les savoirs du continent africain. »
Carole Tawema

Torréfaction du karité - Photo : Karethic
Torréfaction du karité – Photo : Karethic

Une marque éthique et respectueuse

En créant des cosmétiques simples, non-polluants, certifiés biologiques, équitables et vegans à base de beurre de karité pur, frais et non traité, Karethic a choisi de valoriser le savoir-faire ancestral de ces femmes africaines, et de redonner du sens à leur travail en mettant en lumière la véritable histoire du karité.

Le produit phare de la marque ? Son « Absolu de karité », un beurre de karité Grand cru du Bénin 100% naturel et non-raffiné qui nourrit, répare et apaise les peaux sèches et sensibles.

Absolu de karité
Absolu de karité – Photo : Karethic

Karethic propose aussi une gamme de cosmétiques complète comme l’huile « L’Africaine »pour sublimer la peau ou revitaliser les cheveux, des kits zéro déchet pour le visage et le corps(et même un kit spécial soin des tatouages).

Encourager Karethic, c’est encourager et valoriser le travail des productrices de karité béninoises. Mais c’est aussi respecter l’environnement, et bien sûr, prendre soin de son corps.

Pour découvrir la gamme Karethic et bien d’autres informations sur la marque et ses initiatives, ça se passe par ici !


Beeso

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