ThomasSankara a été salué comme un révolutionnaire par excellence dévoué à la création d'un nouveau Burkina Faso. Il a rencontré une fin plutôt horrible à sa courte présidence, mais les Burkinabés ont immortalisé son héritage.
Son héritage au Burkina Faso n'est pas mort. Il est très vivant et ses idées trouvent un écho auprès de la population jeune. D'être le visage d'un soulèvement contre la tyrannie, d'avoir une statue érigée en son honneur, les Burkinabè ont fait valoir que l'héritage de Thomas Sankara est vivant.
En 2014, Thomas Sankara a été le visage du soulèvement populaire contre le régime de Blaise Compaoré. Les manifestants se sont levés dans une unité rugissante pour s'opposer aux plans de Blaise Compaoré de modifier la constitution afin qu'il puisse prolonger son règne de 27 ans au-delà de novembre 2015. Ces soulèvements ont marqué un regain d'intérêt pour Thomas Sankara. Face à un régime impitoyable, impitoyable et insensible, Thomas Sankara avait beaucoup de sens. C'était une inspiration.
Les jeunes ont mobilisé leur sentiment de défiance autour de Thomas Sankara, comme source d'inspiration stoïque. Avance rapide jusqu'en 2019. Une statue en bronze en l'honneur de Thomas Sankara est dévoilée à Ouagadougou. Il s'agit d'un événement qui cimente officiellement les contributions et l'influence de Sankara dans le discours politique du Burkina Faso. La statue montre Sankara «dans ses fatigues de l'armée, prêt à faire un pas en avant, le bras levé et le visage tourné vers l'horizon». Cela symbolise le type de leadership dont le Burkina Faso a besoin, ainsi que le reste du continent.
En 2016, le Comité international du souvenir de Thomas Sankara a été lancé. Il est profondément engagé à restaurer l'héritage de Sankara et à le maintenir en vie. Il veut trouver des réponses qui mettent en lumière l'assassinat de Thomas Sankara ainsi que d'être engagé dans des projets qui perpétuent son héritage.
Il y a des efforts concertés pour garder l'héritage de Sankara vivant, et c'est quelque chose avec lequel la jeune génération du Burkina Faso est en relation. Il y a un grand enthousiasme et une grande admiration pour Thomas Sankara et les idées qu'il a propagées. Mais on craint que la sanctification de Thomas Sankara ne conduise à une nouvelle génération «négligeant les réalités du leadership politique».
Thomas Sankara a été assassiné en 1987, avec ses 12 autres camarades. Blaise Compaoré était au premier plan de cette horreur, et il a immédiatement pris le pouvoir après l'assassinat de Sankara. Compaoré était autrefois un proche allié de Thomas Sankara. Le coup d'État de 1987 a tué un dirigeant qui avait une vision et qui voulait conduire le Burkina Faso sur la voie de l'autosuffisance économique. Il était bruyamment contre le néo-colonialisme et a toujours rejeté l'aide de l'Occident.
La bonne chose est que le Burkina Faso garde son héritage vivant, et Sankara inspire non seulement ceux du Burkina Faso seuls, mais les gens du reste du continent.