De la Légitimité ou pas de parler de Culture sartoriale dans nos pays

Est-ce une aliénation de plus que de deviser autour de la Culture Gentlemen sur un site qui prône la libération de l'emprise occidentale?

Êtes-vous fatigué de passer des heures à écrire des textes sans obtenir le résultat escompté?


Je me suis posé la question de légitimité d'introduire sur ce site ces éléments de Culture sartoriale, puis je me suis dit que nous sommes profondément nous-mêmes et que nous transformons tout ce que nous touchons parceque la nature humaine est dans l'adaptation et que la vie trouve toujours son chemin.

Quoi que nous fassions nous le reinterpretons avec notre sensibilité bantou, nos valeurs et nos coutumes.

De facto, les éléments que j'amène à votre connaissance ne sont que des indications qui permettent parfois de comprendre le pourquoi du comment, ils ne sont en aucun cas des obligations ou des concepts figés, ils nous permettent juste d apprehender un mouvement mu par de belles intention afin que nous tirions notre épingle du jeu.

L'iceberg qui se cache derriere toute cette démarche est la question du "Savoir-faire" à revaloriser et à élever au niveau de l'Excellence, je m'explique.

Nos artisans locaux sont détenteurs d' un authentique savoir-faire traditionnel, malheureusement dévalué qui mérite d'etre mis en lumiere et pour ce faire rien de mieux que s elever au niveau de l excellence afin de correspondre aux critères internationaux reconnus de l excellence.

Je veux dire par la que c est en perfectionnant, en améliorant notre perception des arts que nous pratiquons que nous pouvons revaloriser l artisanat traditionnel et le rendre compétitif ce qui entraînerait un véritable développement culturel et économique.

Accéder à d autres techniques de constructions, d autres méthodes de conception pour pouvoir améliorer la manière dont sont perçus nos arts et savoir-faire.

Je pense à l'apprentissage dans les méthodes du compagnonnage qui pourraient instituer de nouvelles techniques et développer autour un véritable engouement, de véritables vocations.

Nous sommes des pays qui pratiquent l'Art tailleur au niveau grégaire c est a dire que le tailleur est réduit au simple constructeur de tenues, lorsqu'on parle d art tailleur sous d autres horizons c est d art majeur qu il s agit, il faudrait donc perfectionner notre perception de la chose, parfaire des formations dans ce sens et que nos apprentis richesses de techniques et de manières de faire éprouvées redonnent leurs lettres de noblesse à une pratique qui ailleurs est très recherchée et onéreuse.

Si les cordonniers locaux étaient formés à l'Art Bottier, que les drapier apprenaient les techniques de réalisation des tissus et étoffes, c est toute l Afrique qui seraient en effervescence avec le foisonnement de tissus naturels d ecorces de plantes qu on lui connaît, nous ne nous limiterons pas à importer des étoffes créés pour des cieux aux quatre saisons, nous adaptations la nature à nos besoin, des modes propres à nos cultures émergeaient du passé ou de la créativité de chaque peuples.

En Termes de bijouterie, orfèvrerie, travail de tisserand, travail des couleurs...Tout est à faire.

De nouvelles carrières donneraient lieux à une floraison de métiers respectables et recherchés? Économiquement nous pourrions sortir des schémas négatifs de crise et de dépendance à l Occident.. 

Voila ou je veux en venir.

Développer de vrais savoir-faire enrichis par des stages de formation et les techniques étrangères pour insuffler à notre culture un nouveau souffle de développement, une nouvelle manière d'être en valeur notre Culture.

Tout le reste n est qu'accessoire.


Thierry Mouele

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